Le reconfinement et les personnes vulnérables

Le gouvernement a décidé de nous reconfiner. Pour les salariés, l’employeur doit favoriser le télétravail. Le problème est que notre métier ne le permet que pour les postes « administratifs ». Nous sommes en première ligne face à l’épidémie : le présentiel est la règle et le télétravail l’exception.

Etre en première ligne ne doit pas faire oublier à chacun de se protéger. Plus que jamais, la vigilance est de mise en ce qui concerne le port du masque en espace clos, en corbillard avec les collègues, et dans la désinfection des locaux, des postes de travail et des funérariums.

Ne pas oublier de se protéger également quand on est un salarié vulnérable.

Mais qui est salarié-e vulnérable :

c’est une personne âgée de 65 ans ou plus ou ayant des problèmes de santé comme des antécédents cardiovasculaires, un diabète non équilibré, une pathologie chronique respiratoire, une insuffisance rénale chronique, un cancer évolutif, une cirrhose, un syndrome drépanocytaire majeur, un antécédent de splénectomie, ou encore une immunodépressive congénitale ou acquise.

Un salarié vulnérable est aussi une femme dans son troisième trimestre de grossesse.

N’hésitez pas à contacter la médecine du travail dont vous dépendez pour leur demander conseil ou vous assurez que votre état relève de ce statut de personnes vulnérables.

Etre personne vulnérable, ça change quoi ?

Dans ce cas, votre employeur doit favoriser le télétravail. Si ce n’est pas possible, il doit prendre des mesures de protection complémentaire comme l’aménagement du poste de travail par exemple.

Sinon, vous pouvez être placé en chômage partiel. Dans ce cas, c’est votre médecin qui établi un certificat d’isolement que vous devez remettre à l’employeur.

Dans tous les cas,  n’hésitez pas à contacter votre médecin, à échanger avec lui ou la médecine du travail sur vos conditions de travail afin de déterminer ce qui sera le mieux pour vous, pour préserver votre santé.

Attention : les personnes cohabitant avec une personne vulnérable n’ont plus le droit au chômage partiel depuis le 1er septembre 2020 mais l’employeur doit favoriser le télétravail dans ce cas.

cliquez ici pour le protocole national face à l’épidémie de covid-19

 

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